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Thuy Aurélie Nguyen

L'écrivaine porteuse du projet 

Moitié française, moitié vietnamienne et québécoise d’adoption, Thuy Aurélie Nguyen vit depuis plus de cinq ans à Bonaventure, dans la Baie des Chaleurs. Un lieu rêvé pour écrire une thèse de doctorat et mettre au monde deux enfants.

Formatrice de la relève pour le journal indépendant Le Mouton NOIR, journaliste pour La Fabrique culturelle chez Télé-Québec, elle est aujourd’hui psychosociologue, docteure en lettres et écrivaine. Elle se passionne pour tout ce qui touche à la filiation, la transmission, la migration et l’exil. Elle a publié dans plusieurs revues de création québécoise et a animé, dans le cadre du Salon du livre de Rimouski, de nombreux cabarets littéraires avec Mémoire d’encrier, maison d’édition dédiée au dialogue entre les cultures.

En 2015, elle a mis sur pied l’exposition Enracinerrance avec l’artiste en arts visuels Bruno Santerre aux Jardins de Métis et elle a présenté un spectacle littéraire avec Michel Faubert pour le Carrefour de la littérature, des arts et de la culture à Mont-Joli. En 2020, elle a présenté le cabaret Enracinerrance(s) au Centre culturel de Paspébiac et écrit le poème « Je suis la femme outarde », diffusé dans la MRC de Bonaventure pour la Semaine Québécoise des Rencontres Interculturelles. Elle a coordonné et animé au Centre culturel de Paspébiac une soirée de poésie rituelle en hommage à Joyce Echaquan et aux femmes autochtones disparues et assassinées.

 

Elle se consacre à deux projets d’écriture : Nous, les exilées, financé par le Conseil des Arts du Canada et Nos lignées de femmes, financé par le Conseil des Arts et des Lettres du Québec dans le cadre de l’Entente de partenariat territorial. Au gré des mots et des marées, elle anime soirées de poésie et cabarets littéraires et offre des ateliers de kasàlà, une poésie de louange originaire d’Afrique subsaharienne qui invite à la gratitude et à l’émerveillement.

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Dans l'atelier de Thuy

Processus de création de Thuy

Trouver une forme qui allie mon moi conditionné dont j’essaie de me libérer tout en m’en sentant prisonnière parfois et mon moi intuitif qui explore des espaces neufs qui n’ont jamais été explorés par mes ancêtres, du moins pas à ma connaissance, et qui me sauvent.

 

Une alternance entre des poèmes sombres qui creusent, qui descendent au plus profond de la blessure, et des poèmes plus légers, lumineux qui évoquent le pouvoir guérisseur de la nature et du corps.

 

Un tissage entre le lourd et le léger, la folie et la santé, l’ombre et la lumière. Un lent procédé alchimique de transformation.

Kasàlà à nos lignees de femmesThuy Aurélie Nguyen

Laboratoire de Thuy

Romans

Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, Montréal, Marchand de feuilles, 2015.

Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Paris, Gallimard, 1964.

Caroline Dawson, Là où je me terre, Montréal, Remue-Ménage, 2020.

Hélène Dorion, Pas même le bruit d’un fleuve, Alto, Montréal, 2020.

Julie Dugal, Nos forêts intérieures, Marchand de feuilles, Montréal, 2021.

Louise Dupré, L’album multicolore, Heliotrope, Montréal, 2014.

Annie Ernaux, Une femme, Paris, Gallimard, 1990.

Catherine Mavrikakis, L’absente de tout bouquet, Heliotrope, Montréal, 2020.

Kaho Nashiki, L’été de la sorcière, trad. Déborah Pierret-Watanabe, Picquier, Paris, 2021.

Michèle Plomer, Habiller le cœur, Montréal, Marchand de feuilles, 2019.

Rodney Saint-Éloi, Quand il pleut Bertha chante, Montréal, Québec Amérique, 2020.

Chantal Thomas, Souvenirs de la marée basse, Paris, Seuil, 2017.

 

Poésie

Emné Nasereddine, La danse du figuier, Montréal, Mémoire d’encrier, 2021.

 

Essais et formes hybrides

Céline Alvarez & co, Transmettre, Paris, Édito, 2017.

Mona Chollet, Sorcières. La puissance invaincue des femmes, Paris, Zones, 2018.

Mia Dansereau-Ligtenberg, Les remèdes de grand-mère au Québec, Montréal, 2021.

Christiane Singer, N’oublie pas les chevaux écumants du passé, Paris, Albin Michel, 2005.

Bibliographie sélective 

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